Le respect des droits humains et de l’environnement est particulièrement bafoué en Amérique Latine. En Colombie, les leaders sociaux sont victimes d’harcèlement et d’assassinats, principalement dans les zones rurales des régions d’Antioquia, Cauca et Putumayo. Le dernier rapport de l’ONU fait le constat de 120 meurtres de leaders DDH en 2019 (chiffre le plus élevé depuis 2014) et de 10 assassinats durant les 13 premiers jours de l’année 2020. L’ONU déclare une augmentation de 50% des assassinats de Femmes engagées dans la défense des DDH par rapport à 2018.
Le rapport de la mission internationale « Justice pour Berta Caceres » classe le Honduras comme le pays plus dangereux au monde pour les défenseurs de l’environnement, de la terre, du territoire et des droits de l’homme. Au niveau mondial, elle constate une augmentation de la criminalisation et des assassinats des leaders communautaires et activistes des ONG.
Partout, les personnes qui s’engagent pour le respect des droits humains et de l’environnement risquent leur vie. On ne relève aucune volonté politique de mettre fin à l’impunité et de rendre justice aux familles des victimes. Le mandat Bachelet n’y a rien changé. Malgré les recommandations de l’ONU, les assassinats se multiplient et le « contrat de paix » en Colombie n’est pas respecté.
Ici, nous souhaitons communiquer sur ce sujet afin de rendre compte qu’en 2020 il est encore possible de mourir pour ses idées. La liberté d’expression n’existe pas quand les personnes les plus vulnérables et sans défense sont la cible de leurs gouvernements qui exercent des pressions mentales et physiques, semblable à celle d’une dictature.

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