Le lendemain, après avoir été emmenée à la police, Tania Sampson a été conduite au contrôle de détention, accusée de transporter des cocktails Molotov et des détonnateurs, ainsi que d’avoir agressé cinq policiers et d’avoir tenté de lancer un engin incendiaire dans l’enceinte de la police.
A titre de mesure de précaution pendant l’enquête, deux mois de détention préventive ont été établis pour Tania, qui jusqu’à aujourd’hui est enfermée dans la prison d’Acha, au sud-est d’Arica.
Tania a un diplôme de tourisme et de traduction. En plus de ses études, elle travaille actuellement comme guide touristique à Iquique, où elle vit avec sa grand-mère et son chat Ula, selon les réseaux voisins.
Sa sœur, Vania, souligne que les accusations font partie d’un complot, car elle est une Sampson et a un passé politique.
Tania est la petite-fille de José Sampson Ocaranza, membre du parti socialiste qui, à l’âge de 33 ans, travaillait comme chargé de relations publiques pour la municipalité d’Iquique lorsqu’il a été emprisonné puis exécuté par des agents de la dictature civilo-militaire chilienne dans le camp de prisonniers établi à Pisagua en 1973 et 1974.